Par Alexis Charbonneau,
Emmanuel Cabu dit Mano solo l’homme qui marchait seul
Il y a des êtres et des paraîtres, des mal êtres et des obsèques, certains constatent la douleur du malheur et c’est en la chantant qu’ils essaient de l’apaiser, pour notre cher ami, le vice à entraîné le vicieux, peut être l’abandon l’incompréhension la solitude à fait que Mano solo à côtoyer “la femme de ceux qui n’en on pas” la drogue et son contrat. Une montée sous un bonheur faussé puis un allé simple pour les enfer, Mano solo avait une grande gueule et on aimé ça, il est l’artiste qui créé face à sont mal de vivre et cela en toutes circonstances. Il nous prend par sa voix et nous emmène avec rythme dans le sombre obscur de l’exil de son âme. C’est malheureusement en 2010 qu’il décède, il laissera alors derrière lui un vide un immense vide de ceux qui témoignent de la vie.
Dans cette chanson Mano solo évoque l’éloignement, le manque et la solitude dans laquelle il se trouve, probablement par le départ d’un être proche qui compte pour lui, la perte des habitudes et donc des moments ensembles, en plus d’une complicité importante avec celui ou celle pour qui il avait de l’amour, dès le début du morceaux , il dit cela “Une grande maison vide. Du ciel autour et le vent qui s’engouffre dans ton absence de plomb, C’est la vie qui s’est enfuie”.
Cette poésie du miroir brisé, d’un homme en manque de stupéfiant, raconte l’enfer du quotidien d’un toxicomane, le début son milieu et sa fin, récupérer le produit, le consommer et le subir. Il nous explique avec détails les conditions d’un shoot d’héroïne, les effets. Et c’est à la troisième personne qu’il se décrit dans cette chanson employant les conséquences tristes d’une misère amère seul sans personne pour l’aider sans personne pour le regarder “Tu voudrais la sentir déjà au creux de ton bras La femme de ceux qui n’en ont pas”.
Enfin dans ce titre Mano solo prend du recule sur sa vie, sur la vie en général et démontre par divers métaphore et un sens des mots bien à lui que tout ce qui se trouve sur terre est temporaire et que pour tout le monde, c’est pareils peu importe le statut social, nous ne sommes que des petit grains de sablier remplacés par d’autres petits grains de sablier. “Rien n’est à toi, C’est juste l’histoire du monde. Rien n’est à toi. Chacun sa petite seconde”.